Harry Gruyaert – l’artiste photographe

Dernière mise à jour: 25.04.24

 

Afin de devenir un photographe de renom, il faut répondre à plusieurs critères. Il faut également avoir un style singulier qui permettra de se démarquer de la masse comme l’a fait Harry Gruyaert. Il a été identifié parmi les incroyables photographes du monde. Mais comment a-t-il fait pour en arriver là ? Décryptage.

 

Qui est Harry Gruyaert ?

D’origine Belge, le photographe de 76 ans, Harry Gruyaert s’est intéressé depuis son jeune âge à la photographie. Cette passion est née en lui, en voyant son père apprendre la couleur à des photographes amateurs. Pour commencer son long périple, il a débuté en se focalisant sur la cinématographie. Ce sera ainsi qu’il finira par apprendre la direction sur l’image. Par la suite, il finit par devenir un adhérent de l’agence Magnum Photos, l’une des choses qui a changé sa vie.

Désirant partir à la découverte du monde, il quitta la Belgique et aussi ses proches. Son voyage lui a permis de se lancer à la conquête des images. Aventurier et amoureux des couleurs, ce fameux photographe représente l’univers par le reflet donné par l’objectif de son appareil photo. Depuis les années 60, il s’est ordonné à devenir LE photographe à qui les générations futures feraient référence.

Toujours à la recherche d’une image originale, marquée et attirante, il tire ses clichés en s’inspirant des événements imprévus qui l’entouraient. Selon lui, prendre des clichés est relatif à la vie et symbolise le besoin d’exister.

Depuis les années 70, Harry Gruyaert et ses condisciples ont fait des recherches sur la photographie en couleur pour permettre aux gens de voir des images telles qu’elles sont en réalité. Une raison d’ailleurs qui lui a permis de réaliser des clichés distinctifs. En faisant retentir différents sons et tracer les courbes graphiques du monde, il est le premier à avoir réussi à capturer des images naturelles et captivantes.

Quels sont les parcours d’Harry Gruyaert en quittant la Belgique ?

Avant son entrée dans le monde de l’information visuelle, Harry Gruyaert a fait ses études à l’école de cinéma et de la photographie à Bruxelles. A 20 ans, il se prononce photographe de mode à Paris et choisit d’être libre en se référant à la photographie d’Irving Penn et de Richard Avedon. En rencontrant William Klein et Jean-Loup Sieff, il s’est vite rendu compte que c’est la personnalité qui joue un rôle important dans ce métier. Après avoir collaboré avec le directeur artistique d’Elle sur la mode, il s’est ensuite engagé dans la capture de photo des voitures de course.

Pour sa mise en application personnelle de la photographie, son entrevue avec Philippe Hartley s’avère importante. L’échange entre ces deux personnalités s’est basé sur le milieu urbain et la documentation journalistique. La couverture d’une croisière en Maroc lui a été proposée par la suite. Dans les faits, les mélanges de paysages, habitants et couleurs lui ont fait penser à plusieurs choses. Ainsi est née une sensation de nécessité de parcourir le monde et de conter des histoires à travers des photos. Il finit par remporter le prix Kodak en 1976 grâce à ses premiers clichés.

 

Quelles sont les explorations d’Harry ?

En amenant son appareil photo partout dans le monde, il a capturé la photogénie des lieux et les rendaient inoubliables à travers un ouvrage. La découverte du Maroc dans toute sa splendeur est à l’origine de ses inspirations. Par ailleurs, en 1990, il finit par éditer un livre sur le pays.

Ayant une attirance particulière des bords de mer, il sort également le livre Rivage en 2003 et fait un vernissage en 2014.

Dans le but de se permettre de découvrir la scène spéciale et de se déplacer sans obstacle, il s’interdit de faire des photos à la hâte. Afin d’avoir la possibilité d’exercer sa profession selon ses droits, il subventionne lui-même ses voyages par des services en agence. Par la suite, il s’était focalisé sur des thèmes modernes comme la télévision et finit par créer une série photo TV Shots.

En jouant sur les couleurs et la transformation des faits qui s’enchaînent devant lui, son but a été simple : intégrer la télé dans le monde de la photographie. Grâce aux successions des couleurs, le photographe artiste a réussi à faire la représentation en images du monde.

 

Un photographe au talent hors pair

La représentation en image à la chromie effectuée par le Belge est l’ensemble des faits et actions qui remplissent le quotidien de chacun. Pour rendre ses captures uniques, il prenait en photo tout ce qui est paysage, scénario de la ville ainsi que les moments volés des passants.

Son objectif s’était toujours centré sur le milieu naturel pour que la magie soit toujours opérante. Ainsi, il faisait ressortir la beauté du paysage et mettait en silhouette les passants. Peu importe où il se trouvait, Harry Gruyaert n’avait ni méthode ni théorie pour prendre ses clichés. Sa photographie était le fruit de la combinaison d’un éclairage, du public, de la tonalité, ainsi que d’une expérience concrète.

 

Quelles sont les œuvres d’Harry Gruyaert à son retour en Belgique ?

Après plusieurs années passées à faire le tour du monde, il revient en Belgique et réalise deux livres : Made in Belgium et Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Cela étant dans le but de rendre inoubliable la représentation picturale de la nature et la bande de terre qui borde la mer du Nord Belge. Ses images se distinguent de par leurs cadres peu éclairés mais étincelants et détonnés par des tons neutres.

Qu’est-ce que les couleurs expriment ?

Harry Gruyaert avait toujours une signature unique en ajustant sa chromie suivant les circonstances. En passant d’un ciel bleu aux verdures du paysage qui l’entourait, ses inspirations ont toujours séduit les amateurs. Les ouvrages en peinture lui ont également donné des idées d’inspiration. Ainsi, il s’efforçait de trouver une coordination photographique qui présentait plusieurs interprétations sur l’image.

Harry Gruyaert a commencé à utiliser le numérique quand la pellicule a cessé d’exister. Mais son ambition reste inchangée : faire un cliché avec un bon éclairage, au bon moment et à la bonne allure. S’autoriser à saisir plus de danger et se permettre l’entrée d’une nouvelle lumière dans le monde du numérique font partie des éléments qui caractérisent ses clichés authentiques.

 

 

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